Ca s’en va et ça revient, c’est fait d’un tout petit rien…
Et gronde le tonnerre sur sa casbah en fibre de paille
Les gaulois font l’autruche, des ampoules plein les mains
Les hindous indigènes récupèrent la ferraille

Ca sent le va et viens, comme le rail d’un p’tit train
Car gronde le tonnerre dans les champs de corail
Les sédentaires se « ruchent » à la liqueur de putsch
Sous le houx de la haine et de son soupirail….

Un petit air de variété, entendu sous les fibres du dieu électricité, me titille le foramen magnum, sans champagne, plutôt champêtre, un soir de petite tempête, annoncée inespérée…
Celle qui glisse, liquide, sur les feuilles de tournesol qui renient le soleil, quand celles- ci ont compris, comment est repris la vie au pays de la faune végétale, de la flore, de l’immobilité, loin de l’instinct bestial, du cycle et des cyclones de la prédation chassée.

Ca s’en va et ça revient, c’est fait d’un tout petit rien…
Quand les éclairs de feux s’abattent dans le pré du cheval
La plus noble conquête pour le noble et son latin
Mais, l’imprudent inuit, à minuit, récupère la « trouvaille »

Il n’y a qu ‘à voir le va et viens, pour changer le « train-train »
Quand gronde le tonnerre sur les chants « du Mirail »
Les enterrés des ruches, à la sève de putsch
Sur le bout de la terre, loin du souffle du mistral….

Un petit air infiltré entre les prises et les cieux qui me fait éteindre la télé, pour ne pas exploser, dans ce petit coin de campagne, où les pluies rincent les estomacs, un peu tordus, un peu serré, stressé comme un tout petit pagne, tressé d’Espagne à La ferté.
La fierté, celle qui glisse sur les épargnes, sur les liquides et sur les « feuilles », comme un anti-cyclone sur la mer agitée, avec ses proies, ses croix, ses pris au vif et ses mâchoires édentées, qui attendent immobiles, le répit de la chasse dans un tonnerre d'été.
Ca s’en va et ça revient…